La vision de l’arbre doit évoluer, nous devons nous rendre compte de tous les services écosystémiques que l’arbre rend à l’environnement. Au-delà d’être du bois de chauffage, de fournir des pièces de bois pour le charpentier et de permettre au menuisier de fabriquer des meubles pour nos maisons et des bancs pour les parcs, l’arbre est un pilier de la vie sur terre. Il nourrit et abrite une vie extrêmement diversifiée, il est une source de biodiversité. Il est un acteur majeur de la stabilité climatique, il adoucit les températures, humidifie l’air, apporte de l’oxygène et piège le carbone.
L’arbre doit être l’objet de toute notre attention, de tout notre respect et nous devons en prendre soin avec tous les égards qu’un être vivant remarquable et parfois plusieurs fois centenaire mérite.
Pour rappel un arbre vit sur la périphérie de son propre corps, il peut être creux et en bonne santé.
C'est pour cette raison qu'un arbre creux peut vivre pendant des décennies même si son cœur de bois est presque entièrement disparu : le cœur de l'arbre est toujours mort de toute façon et son absence change peu à la survie de l'arbre… Voici les belles paroles démagogiques, rassurantes, qui sont censées nous aider à nous sentir plus proche de la nature et à nous déculpabiliser :
(source : POMPIGN'Actualités n°06 de janvier)
Nous allons participer à cette commission, mais la question est pourquoi avoir abattus autant d’arbre si rapidement avant cette commission ? C’est mettre le citoyen devant le fait accompli. Il faut aussi préciser que ce genre de décision n’a pas été présenté en conseil municipal, il n’y a eu aucune délibération sur le sujet. De plus « l’affouage » est une pratique encadrée par le code forestier et l’ONF, où sont les autorisations qui vont dans ce sens, qui est responsable de ces agissements ?
La vérité se trouve au détour d’un chemin, d’une ballade… Aujourd’hui à Pompignac des arbres sont abattus régulièrement. Des billots de bois frais gisent partout dans Pompignac. La politique environnementale de Pompignac est d’un autre temps, elle est rétrograde pour tous, en particulier pour les générations futures, il n’y a rien de durable à faire du bois pour l’hiver pour quelques-uns.
Aucun endroit n’est épargné Le Clouet, Cadouin, le parc Saint Martin, route de Touty, le parc de jeux pour enfant, l’école… Avec en première intention le bien commun, la protection des populations, les obligations d’élagage et d’abattage. Il n’en reste pas moins qu’une frénésie de destruction organisée des arbres sévit à Pompignac, avec 60 arbres abattus dernièrement, c’est énorme !!!
La municipalité, pour légitimer ses choix, propose aux Pompignacais de venir récupérer du bois gratuitement. Ou plutôt en échange du silence, c’est une forme d’avantage en nature au sens propre et au sens figuré, sur le bien commun. Rien avoir ici avec du développement durable.
(Source : http://pompignac.fr/index.php et POMPIGN'Actualités n°06 de janvier)
C’est à Cadouin que se trouvent les précieuses stères d’arbres débités en petit bois par les équipes d’employés municipaux :
Elagage et petit bois en photo pour la communication, mais la réalité est toute autre, ce sont des centaines de mètre cube de bois qui sont concernés, ce sont des arbres centenaires qui ont été abattus sans aucune contrepartie financière ou obligation de planter de nouveaux arbres comme le montre les photos suivantes. Voici ce qui reste d’un arbre remarquable centenaire situé sur un espace de bois classé en bordure de la Capéranie dans le parc Saint Martin.
Beaucoup d’autres arbres ont été abattus ces derniers temps comme en témoignent ces photos de souche pas si malade que cela.
On peut voir sur cette photo que les arbres taillés de façon grossière ont peu de chance de survivre au prochain coup de vent :
Pourquoi les arbres pourris, avec un risque immédiat de chute ne sont pas abattus ? Ils ne sont pas intéressant pour fournir du bois de chauffage ? Pourtant certains ont eu droit à la fameuse croix et donc sont identifiés comme « dangereux »….
La mairie a mis à disposition des sièges taillés dans les billots de ces arbres qu’elle a coupé. Enseigner la reconnexion à la terre en s’asseyant sur la nature ?
Il faut planter des arbres dans nos régions au lieu de les couper… ne pas simplement le dire et comprendre qu’un arbre fraichement planté ne remplacera jamais un arbre adulte.
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